Je te fais confiance !

"Le pessimiste se plaint du vent, dit William Arthur Warld, l'optimiste se dit que le temps va changer, le réaliste ajuste les voiles"

 

Un point fort en éducation est de pouvoir aider l’enfant à prendre sa juste mesure. En se connaissant il peut évaluer ses capacités, échapper à la dévalorisation ou à la surévaluation.

Il peut aussi faire des choix compatibles avec ses possibilités, et cheminer vers plus d’autonomie et de maturité.

Se connaître est donc la base solide pour se faire confiance, se comprendre et mieux comprendre ceux qui nous entoure.

« Comment voulez-vous que je choisisse un métier ? Je ne sais même pas si j’ai un talent !» Thibaut 17 ans

 

Comment faire pour permettre à nos enfants de se construire chaque jour pour prendre conscience de leurs talents ?

 

 

1.     Se sentir bien dans son corps

Le sentiment d’efficacité dans l’action augmente quand on peut adapter à  la situation  son geste et son comportement.

L’enfant qui développe une ou plusieurs compétences comme l’endurance, la force, l’adresse, l’agilité, la souplesse, la rapidité… aura le sentiment d’agir et de réagir. « Je suis capable de faire » impliquera la confiance en ses capacités d’avancer.

 

Question de parent :

« Que faire si mon enfant est maladroit ? »

La maladresse de l’enfant vient souvent du manque de confiance en lui. Trop souvent, son entourage focalise sur ses faux pas, ce qui fait davantage baisser la confiance en lui. - Premier pas pour arrêter cet engrenage : cesser de relever ses erreurs.

Stopper les jugements limitant ou mettant la pression : « Tu ne vas pas y arriver »

« Laisse, je préfère le faire », « Je te regarde, voyons comment tu te débrouilles ».

Aidez ensuite votre enfant à réussir en lui proposant une activité où il a droit à l’erreur : « Veux-tu faire tout seul un gâteau au yaourt ? » Vous réunissez ensuite toutes les conditions à la réussite en préparant les ustensiles, les ingrédients, la recette et en préchauffant le four. Utilisez les compliments descriptifs pour l’encourager : « ça sent bon dans la cuisine ! » Valorisez le succès : « Tu as bien respecté la recette, et toute la famille se régale grâce à toi ». Le gâteau est raté ? Quelle importance ? La prochaine fois il réussira et vous n’aurez fait remarquer que les points positifs : sa capacité d’organisation, son initiative, son autonomie…

 

 

2.     Se sentir bien dans sa tête

Une tête « bien faite » a certes les capacités intellectuelles de gérer les informations mais elle contient aussi les éléments à la réussite.
L’aptitude positive est essentielle. L’enfant qui croit en sa capacité de réussir une action se met en capacité de réussir.

« Je savais que j’allais réussir à grimper le col en vélo, j’attendais juste le moment où j’allais arriver au sommet et j’ai réussi même si c’était super dur » Léo, 13 ans

L’attente du meilleur permet de surmonter les difficultés et les peurs.
Apprendre à voir la bouteille à moitié pleine permet de remplacer les pensées de crainte par les pensées positives. En grandissant, l’enfant sera conscient du potentiel à développer mais il utilisera les affirmations adaptées à ses besoins : « J’arrive de mieux en mieux à me concentrer ».

Qu’il les répète, les chante, les affiche, elles prendront dans sa tête la place des craintes et des doutes.

 

Présentez l’effort de façon gratifiante :

Pour les plus jeunes :

« Je suis content que tu te laves tout seul »

« Tu ranges ta chambre si vite que l’on va même pouvoir aller à la bibliothèque »

« Les invités apprécieront que tu prépares les biscuits apéritifs »

Pour les plus grands :

« Si tu désherbes, les tomates pousseront mieux »

« En participant au nettoyage des plages, tu agis pour la nature et les vacanciers »

 

L’exemple est aussi une bonne motivation. Pour le plus petit, imiter les parents est essentiel. Son désir ? Faire plaisir et se réjouir de faire tout seul, comme vous !

« C’est du travail, mais quand je serai à Rome, je serai content de parler un peu italien et de pouvoir échanger avec les gens » A son tour, il entendra : « Si tu apprends à lire, tu pourras lire toutes les histoires que tu veux ».

 

 

Bien sûr, votre enfant n’aura pas toujours envie de se laver tout seul, ou de ramasser les feuilles mortes au jardin… Ce qui le contenterait, ce serait de s’installer dans le canapé avec la tablette ou le téléphone. Mais avec des hauts et des bas, il s’habitue aussi à faire ce qui ne l’enchante pas. Mais en l’encourageant par des compliments descriptifs, il comprendra que l’effort aide à se dépasser, à goûter à la joie de dire : « J’ai mérité d’y arriver ».

« Je suis capable de dessiner des objets en 3 D, j’ai un talent de dessinateur, je vais me renseigner sur les études à faire après mon bac ».

 

 

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