J'ai le plaisir de vous proposer différentes formations pour les parents ou les professionnels. Elles sont co-animées avec Elise Harwal, graphothérapeute, spécialiste des troubles de l'écriture chez les enfants et auteure de plusieurs ouvrages sur le sujet.
Voici les prochaines dates des formations :
On explique ces difficultés par le fait que les enfants hauts potentiels dits « HP » pensent trop vite et que leur geste (leur main) n’arrive pas à suivre le rythme.
Ces enfants présentent un développement plus précoce au niveau verbal et/ou logico-mathématiques, il aura donc
tendance à délaisser des activités considérées pour lui moins exigeantes intellectuellement comme celles de motricité fine (découper, coller, plier, enfiler, empiler, transvaser, encastrer...) pour des activités plus abstraites en lien avec son type d’intelligence. De plus, une des caractéristiques de ces enfants est aussi une forte intensité des émotions et d’excellentes capacités d’observation.
Quand arrive le moment de produire ses premières lettres, de manière maladroite comme tous les jeunes apprenants, il constate une différence entre sa production et le modèle, entre ce qu’il aimerait produire et ce qu'il a réellement tracé. Les angoisses et le manque de confiance dont peut faire preuve un enfant haut potentiel se traduit travers son
écriture par des retouches, des saccades, des irrégularités.
Un enfant "HP" peut acquérir un geste d’écriture harmonieux, quand il aura décidé d’investir cette activité d’écriture, parce qu’il éprouve l'envie d’être lisible, d’augmenter sa vitesse d'écriture ou de venir à bout d’une douleur...
Les difficultés rencontrées par les enfants TDA/H
L’écriture peut être touchée à plusieurs titres. D’une part, les troubles d’attention peuvent entraîner des fautes lors de la recopie de textes ou d’énoncés, avec ajouts ou oublis. Les règles d’orthographe peuvent être mal mémorisées, ou difficiles à appliquer. D'autre part, l’écriture représente une aptitude de motricité fine, avec un contrôle visuel permanent, et un compromis entre la vitesse et la qualité de la calligraphie. Les enfants TDAH ont fréquemment des troubles associés dans les coordinations fines, pouvant se traduire par une dysgraphie.
Les déficits dues à l’attention soutenue et dirigée pourraient nuire à la planification motrice, ce qui aurait un impact négatif autant pour l’orthographe des mots que pour leur transcription (c’est-à-dire la copie des mots) ou leur calligraphie (c’est-à-dire la formation des lettres). Ils alignent moins bien les mots sur les lignes et écrivent de façon moins lisible : trop gros ou trop petit, manque d'espace entre les mots, mauvaise organisation de la page, lettres inversées, manque de constance dans l'écriture ou de respect des lignes... Ils écrivent en exerçant une plus grosse pression sur le crayon, ce qui pourrait expliquer la douleur qu’ils éprouvent à la main.
Les efforts et la concentration nécessaires pour calligraphier peuvent aussi entraîner une baisse de l’attention requise pour la vérification de l’orthographe d’usage et grammaticale ainsi que pour le respect des exigences liées à la tâche.
Deuxième date