Chasser les peurs liées à la nuit

 A quoi servent les rêves et les cauchemars ?

Nous rêvons environ deux heures par nuit, et nous faisons en moyenne cinq rêves par nuit, même si nous nous en souvenons peu, voire pas du tout au réveil.

 

Le rêve peut être agréable ou neutre, le cauchemar est, par définition, désagréable.

 

Les rêves et les cauchemars semblent déclenchés par des évènements qui peuvent sembler anodins dans les 24 heures qui précèdent : des souvenirs refoulés ou oubliés.

 

Le cauchemar est une catégorie de rêves au contenu désagréable voire terrifiant, qui se passe lors de la phase du sommeil paradoxal, la dernière des cinq phases d’un cycle de sommeil.

Les pédiatres remarquent que les cauchemars commencent avec la maturation du cerveau des enfants, vers 2 ou 3 ans. Et restent fréquents jusqu’à 5 ans. En général, on s’en souvient plus que d’un rêve du fait de la charge émotionnelle plus intense.

 

Attention ! Un enfant qui hurle la nuit et qu’on n’arrive pas à réveiller ne fait pas un mauvais rêve, mais peut être victime d’une terreur nocturne. Ce trouble, qui n’a rien à voir avec un cauchemar, survient durant les phases 3 et 4, celles du sommeil profond. Il peut durer une vingtaine de minutes, mais l’enfant ne s’en souviendra pas à son réveil. Les terreurs nocturnes ne concernent que 3% des enfants, le plus souvent des garçons de 3 à 5 ans. C’est pendant la journée qu’il faut faire le travail sécurisant.

 

Ne tentez pas de le réveiller, rassurez-le s’il accepte en posant une main sur lui, dites-lui « Chut, tout va bien » plusieurs fois. Stoppez tous les écrans avant le coucher et instaurez un rituel calme et rassurant.

 

Au réveil, si l’enfant en parle, il peut expliquer ce qu’il a vécu sans être jugé par le parent qui écoute.

 

Vous pouvez aussi lui proposer de dessiner son cauchemar afin de mieux le maîtriser. Sortez feuilles, crayons, feutres et laissez votre enfant dessiner ce qui lui fait peur en y apportant le plus de détails possible. Ensuite demandez-lui  quel sort il réserve à l'affreux personnage dessiné ? Le poster dans une autre maison ? Le réduire en miette en déchirant le papier ? Le chiffonner en faisant une belle boule pour la poubelle ? " L'emprisonner dans un bocal bien fermé"... Le temps de représenter son émotion, l'enfant laisse libre court à son imagination et il prend de la distance avec la peur qui l'a envahit. 

 

 

Mon enfant a peur des monstres, loups et autres vampires

 

Le loup, les monstres, les sorcières sont de sortie ! Votre enfant se réveille en criant et en pleurant, heureusement vous arrivez pour le consoler.

C’est le moment de déployer toute l’imagination qui est en vous et d’inventer des « Spray anti-monstres », « des boîtes pièges à loups », des « formules magiques anti-sorcières » que l’enfant vaporisera, fabriquera ou formulera.

Muni de votre spray parfumé à la rose ou votre boîte magique, partez chaque soir à la chasse !

 

 

Prendre la peur en considération apaise les angoisses. C’est votre parole rassurante et votre écoute basée sur l’empathie, qui vont permettre à l’enfant d’accueillir et de mettre des mots sur sa peur.

Le parent peut tenter de rassurer l’enfant en disant : « Les sorcières existent dans les rêves et les pensées, pas dans la réalité. Mais elles te font peur et nous allons trouver comment les faire partir ».

Vous pouvez aussi dire que tout le monde à des peurs, il se sentira ainsi « normal ». Expliquez lui aussi ce qui vous fait peur et quelles sont les solutions que vous avez trouvé.

 

 

 

N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire sur l'article, sur vos astuces pour chasser les différentes peurs de votre enfant. 

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